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Concours MAF 2025 : Pacôme Dupuis, triple médaillé d’Or
Trois médailles d’Or (départementale, régionale et nationale) au concours MAF 2025, c’est l’exploit que signe Pacôme Dupuis au terme de son parcours au sein du Lycée des métiers d’Art Augustin Boismard. Un palmarès qui vient consacrer son goût du travail bien fait, sa personnalité, sa passion, ses compétences, l’efficience de sa formation et de ses professeurs.
La chaise pliante présentée par Pacôme au Concours MAF 2025
Avec trois diplômes et autant de médailles, c’est paré au monde professionnel que Pacôme quitte le lycée. Arrivé il y a 4 ans avec un diplôme de menuiserie en poche, Pacôme obtiendra brillamment le CAP ébénisterie, le BMA ébénisterie et une spécialisation, le CAP menuisier en sièges. C’est dans ce dernier domaine qu’il s’est présenté au MAF (Meilleur Apprenti de France) 2025, un concours qui a l’ambition chaque année de détecter les jeunes talents ayant de réelles compétences professionnelles et de leur permettre une meilleure insertion dans le monde professionnel.
L’épreuve imposée cette année était la réalisation d’une chaise pliante légère, permettant une facilité d’utilisation au quotidien, avec un petit dos pivotant dans le haut des 2 pieds avant. Un projet qui n’allait pas sans les difficultés propres à départager les différents candidats.
Sur la base des plans et vues 3D ci-dessus, Pacôme se devait d’être attentif à différents points tels que l’exécution des éléments de rotation ou encore le façonnage des courbes de la chaise. Dans le respect des règles de conception d’une menuiserie en sièges, lui revenaient également le meilleur choix des techniques d’assemblage et celui de l’essence de bois pour laquelle il a retenu le chêne par rapport aux qualités techniques et esthétiques adaptées à ce type de siège. Pour l’orienter dans ses choix, il a pu bénéficier de l’expertise de son professeur M. Delaporte.
Avec les autres lauréats nationaux, Pacôme sera bientôt récompensé lors de la cérémonie de remise des prix au Théâtre du Châtelet en présence de MOF (meilleurs ouvriers de France) et de personnalités du monde politique et économique.
Qui es-tu ? Que fais-tu ?
Carmen D. et Celena S., élèves du CAP tapisserie d’ameublement décor
Jules G., élève de CAP Menuisier installateur
Zélie R., élève de Bac pro Maroquinerie
Pacôme D., élève du CAP menuisier en siège
Lisa L. et Ema D., élèves du CAP Tapissier en siège
Cassie F., Léann F., élèves du CAP Sellerie générale
Valentin M., élève du bac pro Technicien menuisier agenceur
Prix du travail manuel 2025
Le Prix du travail manuel, organisé par le Rotary Club, vise à encourager et récompenser des élèves de lycées professionnels de talent et à reconnaître combien ils maîtrisent déjà les techniques et l’intelligence de la main. Cette année, accompagnés du professeur d’ébénisterie Loic Marquet, trois élèves du lycée Augustin Boismard ont participé et ont été récompensés d’un prix de participation et d’un chèque de 50 euros.
Aurélien Nordet, élève de bac pro Maroquinerie option Sellerie, récompensé pour la malle lumière. Son parti pris, celui de toucher un public élargi au travers d’une œuvre qui fait la part belle aux techniques d’antan tout en investissant les technologies modernes. Très remarqué, Aurélien a été approché par un entrepreneur spécialisé dans le dépôt de brevet.
Valentin Marie, élève du BMA option ébénisterie, présentait la table vitrail. Multi-matériaux, cette table basse est notamment composée d’un piètement en bois de merisier.
C’est un médailler sur le thème des JO de Paris 2024, déjà primé au concours MAAF alors qu’il était élève du CAP Marqueterie, qu’Aurélien Savalle a choisi de présenter au jury. Pour bien faire, il a croisé les cinq couleurs des anneaux olympiques. Très remarqué, Il a été invité par la société des Meilleurs Ouvriers de France de Normandie à exposer prochainement son œuvre à l’abbatiale de Saint-Ouen.
Magnetik
Pour la 3ème année consécutive, les élèves de la section DTMS, option machiniste constructeur du lycée Augustin Boismard ont participé au montage du Festival Magnetik à Bernay. Une formidable expérience !
Découverte des métiers d’art pour des élèves de CM2
Métiers d’art, mains d’or
Un article extrait du reportage (Région Normandie, octobre 2024)
Le lycée Augustin Boismard de Brionne a les métiers d’art dans son ADN. Chaque année, il accueille près de 300 jeunes qui rêvent de devenir ébéniste, menuisier en sièges, marqueteur, maroquinier, tapissier d’ameublement, sellier ou encore machiniste-constructeur de décors.
Passionné par les métiers d’art et plus particulièrement par le travail du bois, Pacôme a commencé par un CAP Menuiserie fabricant agenceur, puis a poursuivi par un brevet des métiers d’art (BMA) et se spécialise actuellement dans la menuiserie en sièges. « Ce qui me plaît dans cette formation, c’est qu’on utilise beaucoup moins de machines que dans la menuiserie traditionnelle ou l’ébénisterie. Ça reste plus artistique. On est amenés à travailler sur différents styles d’assises : scandinave, années 30… C’est assez complexe et il faut être rigoureux. » Encore curieux de découvrir toutes les facettes du secteur, Pacôme souhaite se spécialiser l’année prochaine dans la sculpture, avec un CAP en un an au lycée Napoléon de L’Aigle.
Après la Troisième, Sarah s’est pour sa part orientée vers une Seconde générale avant de se tourner vers l’ébénisterie. « Être assise toute la journée, ce n’était pas pour moi. Je préfère largement les métiers manuels. » Après avoir obtenu son CAP Ebénisterie, elle est aujourd’hui en Première BMA : « En BMA, on étudie davantage l’aspect artistique. On a 6 heures de cours par semaine en arts appliqués. On a aussi du dessin industriel qu’on réalise à la fois sur papier et sur ordinateur, en 3D. » « En BMA, complète Anabel, également en Première, on nous apprend aussi à gérer une entreprise, à appréhender les coûts des matériaux… Ça nous met vraiment en situation. »Après la Troisième, Sarah s’est pour sa part orientée vers une Seconde générale avant de se tourner vers l’ébénisterie. « Être assise toute la journée, ce n’était pas pour moi. Je préfère largement les métiers manuels. » Après avoir obtenu son CAP Ebénisterie, elle est aujourd’hui en Première BMA : « En BMA, on étudie davantage l’aspect artistique. On a 6 heures de cours par semaine en arts appliqués. On a aussi du dessin industriel qu’on réalise à la fois sur papier et sur ordinateur, en 3D. » « En BMA, complète Anabel, également en Première, on nous apprend aussi à gérer une entreprise, à appréhender les coûts des matériaux… Ça nous met vraiment en situation. »
Comme le résume leur enseignante, Jennifer Herzog-Bourgois : « Le BMA est accessible après un CAP Ebénisterie ou un autre diplôme de la filière bois. De niveau bac, il vise à transmettre les techniques traditionnelles tout en favorisant l’innovation. Les élèves qui le souhaitent peuvent directement entrer dans le monde du travail à différents postes (ouvrier, chef d’atelier, designer, chef de projet dans un bureau d’études…). Ils peuvent aussi poursuivre leurs études pour préparer le diplôme national des métiers d’art et du design (DNMADE) ou un BTS. »
Autre spécialité enseignée au lycée Augustin Boismard, la maroquinerie fait aussi appel à des savoir-faire très pointus. Enseignante depuis 20 ans, Christelle Grébert a longtemps travaillé dans le domaine du luxe, notamment chez Hermès en tant que cheffe d’équipe. « Le bac professionnel Maroquinerie est une formation qui fait progressivement monter les élèves en compétences. En Seconde on voit les bases, on apprend à maîtriser les outils et les gestes professionnels, on réalise de petits produits. Et plus le temps avance, plus les jeunes sont amenés à travailler sur des produits plus compliqués tels des sacs. La finalité de ce bac est que les élèves soient capables à partir d’un dessin ou d’une photo, de développer un produit avec tous les gabarits (patrons) nécessaires pour que celui-ci puisse partir en production. »
Toujours aussi motivée, Clémence est en troisième et dernière année de bac pro : « Ce qui me plaît particulièrement, c’est le travail manuel, le travail du cuir, la créativité. J’ai fait plusieurs stages en maroquinerie, entre autres dans une entreprise qui travaille pour Louis Vuitton, Hermès et Chanel. Pour le prochain, j’ai peut-être une opportunité dans la sellerie automobile, cela me permettra de voir autre chose. » A quelques mois du bac, elle est encore indécise sur son orientation : « Je souhaite poursuivre mes études mais j’hésite entre deux domaines : la sellerie harnachement et la petite maroquinerie. »